Dans un communiqué, elle (l’académie nationale de médecine) estime que «l’offre de soins dans ce domaine se développe et se diversifie fortement, avec le risque d’échapper à tout contrôle et de poser de graves problèmes de compétence».
L’Académie souligne aussi que «l’explosion des actes de médecine esthétique réalisés par des professionnels non qualifiés va de pair avec un nombre croissant de ‘complications graves’», comme des infections, par manque d’hygiène, des paralysies, des nécroses cutanées, liées à une injection mal réalisée, voire des déformations.
Renforcer la formation des médecins esthétiques
Rappelant que la pratique de la médecine esthétique doit être réalisée par un médecin, elle propose qu’une «formation validante», dans le cadre d’un diplôme universitaire ou inter-universitaire, soit requise pour les nouveaux médecins ou les spécialistes n’ayant pas une formation spécifique et suffisante incluse dans leur spécialité.